25 octobre 2023
Touristes ou chefs d'Etat: les gens confondent souvent la Suisse et la Suède. L'organe suédois de promotion du tourisme appelle son homologue helvétique à signer un accord pour mettre fin à la confusion et fixer ce que chaque pays a le droit de mettre en avant.
L'hymne suédois joué au lieu du suisse lors d'un match de hockey sur glace de Ligue des Champions, drapeau suisse hissé à la Bourse de New York lors des débuts du service suédois de streaming Spotify à Wall Street. L'organe suédois de promotion du tourisme "Visit Sweden" lance non sans humour mardi une campagne pour mettre fin à la confusion qui règne entre les deux pays dans la tête de nombreuses personnes.
Intitulée "C'est la Suède (pas la Suisse)", l'initiative vise à définir précisément les attributs sur lesquels chaque pays a le droit de capitaliser en tant que destination touristique. L'entreprise indépendante, officiellement mandatée par le gouvernement suédois pour promouvoir le pays nordique, appelle son homologue Suisse Tourisme à signer un accord.
La proposition départage les caractéristiques sur lesquelles les deux nations auraient le droit de miser dans leur communication touristique afin de "mettre définitivement fin à cette confusion". Ainsi, la Suisse peut vendre aux touristes ses banques ("banks" en anglais) alors que les bancs de sable ("sandbanks") reviendraient à la Suède.