13 janvier 2025
Depuis 2016, le festival des Lumières illumine Morat l’hiver et attire des dizaines de milliers de visiteurs. À l’aube de l’édition 2025, Luca Schild, responsable des opérations du festival, répond à nos questions.
M le Média : Comment résumer le festival des Lumières en quelques mots ?
Luca Schild : Notre objectif est de créer une ambiance féérique pour les visiteurs. Ils arrivent à Morat dans un monde magique et se réveillent seulement quand ils rentrent à la maison.
Un mot sur l’ambiance pour ceux qui ne sont jamais venus ?
Ce qui nous différencie, c’est notre chaleur humaine. On a beaucoup de bénévoles, plus de 300 qui nous soutiennent, pour les montages, pendant le festival, sur les parkings… 12 soirs de festivités, c’est conséquent, intense. Les habitants de Morat aiment le festival et ça, c’est important. C’est un projet magnifique parce qu’on fait les choses ensemble, le collectif donne un grand plus et permet de créer cette bulle magique. L’ambiance est poétique et chaleureuse. On amène de la lumière dans cette période sombre de l’année.
Que change le fait que ayez été élu plus beau village de Suisse ?
Ça nous motive encore plus à continuer et ça nous montre qu’on est sur une très belle lancée. C’est un joli merci pour tout le travail qui a été fait.
Comment s’adapter à la crise énergétique ?
On a revu beaucoup de choses. Niveau technologique, on a beaucoup de LED, elles consomment très peu. À Morat, on n’ajoute pas de la lumière par-dessus parce qu’on éteint la lumière publique à 18h et ce sont nos lumières qui s'allument. C’est assez unique je pense. Oui on consomme, mais c’est très peu. Notre facture d’électricité n’est pas élevée. C’est important de servir la culture et ça nous tient à cœur d’avancer sur ces enjeux.
Pour conclure, que dites-vous à quelqu’un qui n’est jamais venu ?
Le programme s’annonce incroyable, la météo est fantastique. Cette année, on a beaucoup de nouveautés avec des shows principaux incroyables. Il y aura un show laser, du live, du mapping. Il y aura des dinosaures sur échasses dans la rue principale, un artiste qui dessine avec du sable à l’église… On a une variété de projets qui va toucher du monde. Amener le sourire, c’est notre mission.
